Alizée Eyer évolue depuis plusieurs années dans la musique chrétienne, où sa voix douce et profonde a déjà touché des milliers d’auditeurs. En juin dernier, elle a franchi une étape décisive avec la sortie de son premier album, Printemps. TopMusic l’a rencontrée pour revenir sur les moments forts de son année et évoquer ses projets futurs.
TopMusic : D’après tes réseaux sociaux, tu t’es mariée cet été Alizée — félicitations ! Comment vis-tu ce nouveau chapitre ?
Alizée Eyer : Merci beaucoup ! Je suis reconnaissante de vivre ce nouveau chapitre, de m’être mariée avec mon meilleur ami et sous le regard de Dieu. C’est une vraie bénédiction, mais je crois aussi que c’est un vrai témoignage de ce que Dieu a fait dans nos vies. Il nous a permis de grandir, de le découvrir, de le servir individuellement, puis de le servir ensemble, en couple.
TopMusic : On t’a récemment vue conduire la louange lors du Congrès Mission à l’Accor Arena, début novembre. Cet événement majeur de formation missionnaire, porté par l’association catholique charismatique Anuncio, célébrait ses dix ans cette année. Qu’as-tu ressenti en montant sur une scène aussi emblématique en France pour louer Dieu ?
Alizée Eyer : C’était incroyable, si on m’avait dit ça 5 ans plus tôt, je n’y aurais pas cru ! J’étais très honorée de faire partie de cet événement, de pouvoir voir de mes yeux tous ces chrétiens si engagés dans leur foi et dans leur appel missionnaire.
TopMusic : Bien que ce soit de plus en plus courant, certains peuvent être surpris de voir des associations catholiques faire appel à des artistes évangéliques pour intervenir dans leurs événements. Comment interprètes-tu cette démarche ?
Alizée Eyer : Je suis très contente que des ponts se créent entre catholiques, protestants et évangéliques. Depuis mon arrivée à l’École Pierre il y a 5 ans, j’ai découvert des chrétiens de tous horizons, de toutes confessions, et ça m’a beaucoup édifié dans ma foi. J’ai découvert qu’il y avait bien plus de chrétiens que ce que je ne le pensais, et qu’il était possible de grandir ensemble, de vivre ensemble, d’apprendre les uns des autres, sans pour autant effacer nos différences, et je crois que c’est une vraie force.
Apprendre à aimer comme Jésus, ça passe aussi par aimer nos frères et sœurs avec qui on n’est pas toujours d’accord, et c’est la beauté de notre foi !
TopMusic : L’année 2025 a été particulièrement marquante pour toi — entre ton premier album, ton mariage et Bercy. Est-ce que 2026 s’annonce plus calme ou comptes-tu poursuivre sur le même rythme ? Quels projets prépares-tu pour l’année à venir : nouveaux titres, concerts, collaborations ?
Alizée Eyer : Oh oui, 2025 était une grande année, et j’en suis tellement reconnaissante ! Après mon mariage, j’ai eu la chance de pouvoir prendre des vacances, prendre du recul sur cette année et cette vie effrénée, et c’était aussi de beaux moments. J’ai fait une pause de mes réseaux sociaux, de tous mes engagements, et je recommande à tout le monde de le faire : ça permet de revoir ses priorités, ses ambitions, et de se réaligner sur les projets de Dieu pour soi - souvent bien meilleurs que les nôtres.
Depuis, j’ai récupéré de l’énergie, et mon désir de partager Dieu au monde est devenu encore plus grand et intense. J’ai repris la composition, j’ai des milliards d’idées et de projets, et je pense que vous allez entendre le son de ma voix plus d’une fois en 2026, que ce soit sur les plateformes de streaming ou en concert !
TopMusic : Où te vois-tu dans cinq ans ? Un mot, un encouragement ou un verset en cette fin d’année ?
Dans cinq ans, j’espère que je pourrais vivre comme il faut de ma musique. J’espère que je serais en tournée aux quatre coins de la francophonie, avec mes amis musiciens, à parler de Jésus et à partager mes musiques. Bien évidemment, j’espère que mes musiques seront dans toutes les oreilles, que mon public sera là pour chanter, danser et prier avec moi !
J’espère surtout que je serais alignée sur les projets de Dieu pour moi, heureuse et équilibrée, autant dans ma vie professionnelle que dans ma vie personnelle. Et c’est ce que je souhaite à chaque personne qui lira ces mots ! Le changement d’année peut être angoissant, entre les récaps de fin d’année et les bonnes résolutions, les rêves et les envies pour la nouvelle année, mais c’est l’occasion de s’accrocher aux promesses de Dieu, d’apprendre à reposer sur lui en toutes circonstances.
À ceux qui s’inquiètent de l’avenir, Jésus répond : "Recherchez d’abord le royaume et la justice de Dieu, et tout cela vous sera donné en plus", Matthieu 6.33. Alors je prie que l’année 2026 soit une année bénie pour chacun d’entre nous, qu’elle soit remplie de joie et d’amour, mais je prie surtout que Dieu soit le centre de nos vies, que nous puissions encore nous approcher de lui et lui faire confiance à chaque instant.
Propos recueillis par TopMusic